After the British Financial Crisis and Depression of 1825-6, Jean-Baptiste Say Was too Smart to Believe in Say's Law
Jean-Baptiste Say (1828-30), Cours Complete d'Economie Politique Pratique: Ouvrage Destiné à Mettre sous les Yeux des Hommes d'État, des Propriétaires Fonciers et des Capitalistes, des Savants, des Agriculteurs, des Manufacturiers, des Négociants et en Général de Tous les Citoyens, l'Économie des Sociétés, I, pp. 474-5:
La crise commercial qui en lieu en Angleterre est propre à faire sentire les inconvénients qui peuvent naitre de cette faculté illimitée de multiplier l'agent de la circulation. Les banques ont abusé de cette facilité et se sont servies de leurs billets pour escompter une trop grande quantité d'effets de commerce. Les chefs de beaucoup d'entreprises ont pu, an moyen du ces escomptes, donner à leurs entreprises une extension disproportionée avec leurs capitaux. La multiplication de l'agent de la circulation a fait tomber la valeur de l'unité monétaire au-dessous de la valeur d l'or qui doit légalement s'y trouver. Une livre sterling en or valent dès ce moment un peu plus qu'une livre sterling en billets, les porteurs de billets e sont précipités à la banque pour se faire rembourser. M. Senior, professeur d'economie politique à l'université d'Oxford, assure que lexportation de l'or, dans la seule année 1924, s'est élevée à 4,400,000 livres sterling. La banque, obligée per les lois à rembourser ses billets un numérarie métallique, s'est vue contrainte de racheter de l'or, à tout prix, et de la faire frapper en monnaie avec des pertes et des frais considérable; pour éviter ces pertes, elle a fait rentrer ses billets, et a cessé d'en mettre de nouveaux en circulation. Il a donc fallu qu'elle cessat d'escompter des effects de commerce. Les banques provinciales ont été contraintes par suite d'en faire autant, et le commerce s'est trouvé privé tout à coup des avances sur lesquelles il avait compté, soit pour former des entreprises nouvelles, soit pour donner plus d'extension aux anciennes. A mesure que l'échéauce arrivait des engagements que les négociants avaient escomptés, ils ont dù les acquitter; et ne trouvant plus d'avances chez les banquiers, chacun a éé forcé d'user de toutes les ressources dont il pouvait disposer; on a vendue des marchndises pour la moitié de ce qu'elles avaient couté; on n'a trouvé à vendre le fonds des entreprises pour aucun prix; toute espèce de marchandises ayant baissé au-dessous de leurs frais de production; une mulititude d'ouvriers sont restés sanas ouvrage; beaucoup de faillites ac sont déclarées parmi les négociants et parmi les banquiers, qui, ayant mis dans la circulation des billets au porteur poour une somme plus forte qui celle dont pouvait répondre leur fortune personelle, n'avaient plus pour gage de leurs émissions qu des engagements de particuliers dont plasieurs étaient faillis...
Thus Say gives what is the first thorough explanation I have ever seen of irrational exuberance, overtrading, excessive leverage, disappointment, panic, flight to quality, excess demand for high-quality and liquid assets producing excess supply of goods and services and labor, falls in incomes, and the fall in incomes causing the initial problem to snowball...
It was, I must say, completely unfair of John Maynard Keynes to use John-Baptiste Say the way he did...